Journée de la Terre 2020...
22 avril 2020 ! La journée de la Terre a 50 ans !!! Elle a été créée en 1970 par Denis Hayes, qui depuis n’a cessé de militer, informer, défendre, protéger cette Terre.
Le Terre n’a pas besoin de nous pour exister, nous avons besoin d’elle. Trop occupés entre nos guerres, notre avidité de pouvoir et d’argent, notre orgueil et nos rêves de suprématie, de contrôle et de reconnaissance, de toujours plus ..., nous en oublions que grâce à elle nous vivons…qu’elle nous nourrit, nous abrite, nous offre sa beauté et ses mélodies depuis la nuit des temps ! 50 ans que nous la mettons à l’honneur le 22 avril, mais qu’avons-nous fait depuis 50 ans ?? Nous essayons de penser à elle 1 jour/an… mais où sont nos promesses de changer nos habitudes, d’être plus conscient, plus responsable, plus respectueux ?? On s’accorde tous sur le fait qu’il faut changer. Nous savons descendre dans la rue pour manifester, mais que faisons-NOUS concrètement au quotidien pour changer ? Arrêtons de renvoyer la faute sur les autres, les gouvernements, le monde …en attendant qu’ils changent…Le changement n’est pas seulement issu d’une conscience collective, il est aussi et surtout issu d’une conscience individuelle… Le monde est le reflet de ce que nous sommes, de la façon dont nous vivons, comment nous nous comportons et nos relations entre les uns et les autres… La Terre nous demande de la voir, la sentir, la regarder, l’écouter, la respecter, la protéger, l’aimer … Parce que nous oublions de le faire, parce que nous ne savons plus le faire! La Terre est une maman qui essaye de faire grandir ses enfants, pour qu’ils deviennent des adultes matures … Et même si l’être humain a grandi, évolué, ….il est resté immature ! Et comme tout adulte immature, il croit tout savoir sur tout, n’a rien à apprendre de personne, demande le changement mais ne veut pas changer car il ne sait pas gérer sa frustration, il n’a pas de limite et attend du plaisir immédiat ! Nous ne sommes plus des enfants, qui agissent sans avoir à assumer la responsabilité de leurs actes, parce qu’ils n’ont pas encore appris à en mesurer les conséquences et l’ampleur, ou “victimes”, parce que trop petits pour se défendre et faire respecter leurs limites et leurs valeurs. Nous ne sommes plus de petits êtres “insouciants”, n’ayant pas encore intégré certains dangers… Mais si, comme nous le prétendons , nous ne sommes plus des enfants, alors nous devons nous comporter en adultes matures, reconnaître nos racines, ce qui nous nourrit, nous porte, nous enseigne la vie… La Terre nous a toujours enseigné que rien n’est acquis, rien n’est assuré et rien n’est permanent… que son équilibre est délicat et fragile. Chacun d’entre nous porte en lui la graine du changement, alors, en ces premiers jours de printemps, plantons-la pour que la Terre voit enfin ses enfants, fleurir, s’épanouir, mûrir, perpétuer et préserver la vie qu’elle nous offre ! Il est temps d’ouvrir notre conscience et vivre avec gratitude envers celle (et ceux) qui nous permet de vivre cette expérience qu’est la vie, ce cadeau éphémère et merveilleux ! Gyslaine - Espace Leela “La paix ne pourra naître dans ce monde que lorsque toujours plus d’hommes prendront conscience de l’unité de la vie existante entre la nature, les animaux, les plantes, les minéraux et les hommes ; et vivrons en conséquence.” - Elan Noir, indien Sioux “Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson. Alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas.” - Tatanka Yotanka, Sitting Bull, guerrier sioux