Journée de la Terre 2021

Je suis votre mère nourricière.

Tous les êtres vivants que je nourris sont les enfants qui me sont confiés.

Je vous comble de beauté, je ne suis pas seulement fonctionnelle, je suis aussi très belle, la plus belle planète de la galaxie.

Les rivières sont mon sang, les montagnes sont mes os, les océans sont ma lymphe, la terre est ma peau à nu, les forêts sont mes poumons, la chlorophylle est mon oxygène, la végétation est ma garde-robe, les fleurs sont mes parures, les côtes sont mes dentelles et les baies mes décolletés.

Comme vous je suis constituée d’un corps physique et de corps subtils.

Vos 5 sens ne perçoivent que mon corps physique et comme le votre il a besoin d’air et de nourriture.

Mes corps subtils, comme les vôtres, animent la matière qui me constitue, ils lui transmettent les énergies cosmiques nécessaires à sa vie.

Par vos pensées et vos actes destructeurs vous avez autant pollué mes corps subtils que mon corps physique : mes continents et mes océans.

Vous m’avez fait à votre image, chargé de souffrance dont je dois me libérer.

Comme vous, afin de poursuivre mon évolution, j’ai besoin d’éliminer toutes les tensions que vos ondes négatives et lourdes m’ont transmise.

Mes mémoires sont trop encombrées, je dois me secouer afin de retrouver la pureté et l’équilibre du commencement.

Alors je bouge… c’est le seul moyen dont je dispose pour vous parler !

Mes vibrations sont en interaction avec les vibrations de tous mes enfants, les plantes, les animaux et vous les humains.

Cessez de vous croire isolés et de vous attribuer les droits sans penser aux conséquences de vos actes. Notre lien de parenté est si intime, qu’il est celui d’une mère pour ses enfants. Ainsi ce que les humains se font à eux, ils me le font à moi aussi.

Tous les abus que vous exercez et toutes les douleurs que vous vous faites subir, vous me les faites subir aussi.

N’oubliez pas que sans moi, vous ne seriez.

Cessez de me dévaster !

En me faisant mal, vous vous faites mal, puisque je ne peux que vous renvoyer les conséquences de vos inconsciences… comme un trop plein de ce qui m’est devenu indigeste.

Van -