Juste pour aujourd'hui, pas de soucis...

"On ne peut pas empêcher les soucis de voler au dessus de nos têtes , mais on peut les empêcher d'y faire leurs nids" - Proverbe Chinois

L’anxiété est notre réponse naturelle à la menace ou au danger. Nous avons réellement besoin d'anxiété pour survivre ; elle prépare notre corps à réagir de manière appropriée face au danger.

L’anxiété fait partie de la nature humaine, parce que nous aimons, parce que nous avons conscience du danger, etc.

Elle est naturelle lorsqu'elle est vécue à la suite d'une situation ou d'un problème particulier, lorsqu'elle est proportionnelle à ce qui l’a activé et qui ne dure que jusqu'à ce que la situation soit résolue. En d'autres termes, l'anxiété n'est plus utile lorsqu'elle commence à apparaître en l'absence de menaces réelles.

Notre corps répond aux stimulations du système nerveux et nous transmet des messages que l’on va ressentir, que la stimulation soit réelle ou créée de toute pièce par le mental.

Jusque-là tout est normal et il n’y a pas de réels problèmes avec ça !

Mais parce qu’elle génère des sensations inconfortables, pas agréables, voire douloureuses, nous l’interprétons comme quelque chose de pas « normal » ! Notre mental cherche à comprendre, analyser et contrôler, c’est donc notre interprétation qui va devenir un problème.

Et bien qu'elle soit à l'origine, une réponse adaptative, l'anxiété a le potentiel d'être nocive lorsqu'elle se manifeste comme « une inquiétude constante », chronique, qui provoque une détresse importante, perturbe notre vie et affecte notre équilibre émotionnel et notre santé.

Les conséquences sont nombreuses, dont le stress que nous connaissons tous ! Mais cela affecte aussi notre corps physique, notre système nerveux, notre système hormonal, nos pensées, notre lien social…

Préoccupations, soucis, anxiété, angoisses… : différents degrés, mais même racine !

Ce principe s’adresse donc à notre capacité, parfois extrême, de se préoccuper à longueur de temps, pour tout et pour rien. Cette tendance nous fait vivre ou dans le passé ou dans le futur et surtout nous déconnecte du présent. Dans le présent rien ne se passe et s’il se passe quelque chose, nous sommes dans l'action, nous agissons, car le présent de ne nous laisse pas le temps de nous préoccuper !

Ce 2ème principe nous pousse vers une plus grande conscience et connaissance de soi.

Il nous apprend à être à l’écoute de ce que dit notre corps, nos sens et s’ouvrir à leurs messages.

Une fois que nous apprenons à traverser l'inconfort de l'anxiété, nous nous sentons souvent plus forts et plus confiants.

Comment ??? Ne pas espérer quelque chose de différent, juste accepter ce qui est là et se donner la permission de sentir…

Le mental essaye de nous éloigner des sensations, car c’est à travers les sensations qu’une compréhension peut se faire dans des dimensions plus profondes, là où les changements commencent à se mettre en place !

Nous sommes parfois surpris de voir que certains soucis s'estompent, à peine exprimés; que les tensions s’effacent, ils perdent leurs forces et finissent par disparaître tout seuls !

D’autres restent et sont plus difficiles à gérer, car très souvent connectés à nos peurs, nos conditionnements, nos mémoires, conscientes et/ou inconscientes.

Ce principe nous ouvre le chemin vers une reconnaissance et une exploration de notre « histoire personnelle ». Soulever le voile de nos peurs et partir à la rencontre de notre histoire, pour parfois les alléger, voire les libérer; réduire leurs impacts et leurs influences sur nous !

Les préoccupations, les soucis, l’anxiété font naître en nous des sentiments de culpabilité et souvent d’impuissance face à des situations pour lesquelles nous n’avons aucun contrôle et qui réveillent nos besoins d’être rassurés, nos peurs de manque, de changements, de l’imprévisible, de l'incertain...

Elles nous font aussi "toucher" notre vulnérabilité.

Nous vivons dans un monde où personne ne montre sa vulnérabilité ! Un monde où elle est jugée plutôt que d’être saluée ! Elle n’est ni un signe de faiblesse, ni un manque de courage.

La vulnérabilité est liée à nos qualités de cœur, à l'humilité et à la bienveillance ;

C’est un trésor qu’il ne faut pas cacher.

Tant que nous réagirons en nous identifiant à nos émotions ou nos pensées, (ce que le 1er Principe du Reiki nous invite à travailler), nous serons une proie facile pour le mental et il fera de nous ce qu’il veut. Il est bon de prendre conscience que nous hébergeons souvent notre propre ennemi.

Ce Principe nous rappelle donc de nouveau l’importance d’apprendre à accueillir nos émotions et nous ramène (encore et toujours) à la pratique de la méditation, pour devenir témoin de ce qu'il se passe.

Nos pensées seront toujours là, c’est à nous de nous en éloigner et de perdre l’habitude de monter dans le train chaque fois qu’il passe…

Ce principe nous invite aussi changer notre vision de la vie.

Prendre du temps pour regarder les choses simples, parce qu’il n’y a pas que des catastrophes dans ce monde, il y a aussi de très belles choses qui s’y passent chaque jour. La nature et la magie de la vie qui pulse en nous en sont les plus beaux exemples. Prendre le temps pour apprécier ce qui est là, abandonner notre habitude à constamment juger, comparer, désirer encore et toujours plus, car nos attentes, nos envies, nous rendent soucieux et avides. Ils nous ferment les yeux et le cœur et font de nous d’éternels insatisfaits.

Mettre en pratique à chaque petite occasion ce 2ème principe du Reiki, pourra nous aider à faire face aux vraies « turbulences » que la vie parfois nous réserve !

Le temps, la patience, la bienveillance envers nous-même, donneront petit à petit leurs fruits et nous pourrons alors jouir d’une vie plus sereine.

GYslaineG - Espace Leela

« Se faire du souci, c’est utiliser son imagination pour « créer » quelque chose qu’on ne veut pas. »

Abraham Hicks