S'ouvrir à son corps émotionnel...
"Lorsque nous sommes très blessés, nous vivons souvent dans un état de compensation, fuyant, réprimant ou anesthésiant notre réalité intérieure, essayant d'éviter l'anxiété, la douleur, la solitude ou la peur qui nous submergent.
Au lieu de traiter de façon adéquate nos blessures, nos peurs ou nos besoins, nous nous protégeons et projetons notre inconfort à l'extérieur.
Mais en le projetant, nous exigeons, jugeons, blâmons ou réclamons que les circonstances ou les personnes soient comme nous le voulons.
Et quand on ne comprend pas ou quand les autres nous rejettent parce qu'ils ne se sentent pas respectés, on s'en sert pour se victimiser et on se réfugie derrière plein d'excuses et de bonnes raisons.
Il faut beaucoup de cran pour sortir de cette roue infernale et destructrice.
Il faut beaucoup de courage et de conscience pour s'ouvrir à notre corps émotionnel et assumer notre responsabilité ; celle de prendre soin, écouter et aimer notre enfant intérieur blessé.
Il est humain et compréhensible que depuis longtemps, nous essayions de l'éviter, car nous ne voulons pas ressentir la douleur qui est dans nos cœurs, mais en la niant, nous en faisons une souffrance chronique. "
Extrait du livre "Sanar el Corazon" - Ketan Raventos